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Votre cours de généalogie acte XXXIV, scène LXI, chapitre CLXXVII (tant que çà ?)

Bonnes recherches !
N'oubliez personne

Le gros problème est de n'oubliez personne et donc de trouver tous les enfants d'un couple sans exception. Dites vous bien qu'un individu du XVIème ou XVIIème siècle peut être le fondateur d'une lignée comprenant plusieurs centaines d'individus aujourd'hui et que si vous l'oubliez, c'est autant d'individus en moins dans l'arbre que vous êtes en train de dessiner.
Si en généalogie ascendante il est assez aisé de trouver un ancêtre (si vous avez la date et le lieu il suffit de prendre le registre adéquat et en moins de 5 minutes vous avez l'acte), en généalogie descendante par contre, rien n'indique si un couple a eut des enfants, ni combien.

Il vous faut donc éplucher tous les registres de A jusqu'à Z et répertorier tous les porteurs du nom depuis l'année de mariage (sauf grosse bêtise de la part de jeunes gens un peu trop amoureux, il était très rare dans le passé qu'un couple ait des enfants avant de se marier) jusqu'à l'âge où la femme ne peut plus avoir d'enfants !
Il ne faut pas non plus négliger les enfants morts en bas âge ni les individus qui ne se sont jamais mariés ou qui n'ont pas eu d'enfants. Même s'ils n'ont pas créer leur propre branche familiale et ne peuvent donc pas vous apporter d'autres noms, ils se doivent de figurer dans l'arbre au même titre que n'importe qui.

Alors : le frère du beau-père de son oncle par alliance + la nièce de la belle-mère de sa cousine ...
Et les contrats de mariages

Les contrats de mariages sont encore plus utiles en généalogie descendante qu'en généalogie ascendante. Il vous permet d'avoir un instantané de la famille des mariés assez précis, en énumérant toutes les personnes présentes (généralement assez nombreuses) au moment de la signature du contrat et avec leur lien de parenté avec les mariés. Voir au chapitre Les archives notariales pour plus d'informations.

Lui je le déshérite ... et lui aussi ... et puis lui ! Vous n'aurez pas mes sous !
Le testament et l'inventaire après décès

Autre document intéressant : le testament.
Si le défunt a eu le temps ou a pensé à faire un testament, vous trouverez dans ce document tous ses enfants, y compris parfois les enfants illégitimes que le défunt a voulu coucher sur le testament.
Attention toutefois : n'allez pas conclure à la lecture d'un testament que tous les descendants y sont représentés. Il peut arriver, en cas de problèmes entre le père et un ou plusieurs des enfants, que certains soient déshérités auquel cas ils n'apparaîtront pas sur l'acte (ou peut-être en une petite phrase pour montrer que le défunt a bien pris en compte untel de ses enfants mais en insistant bien qu'il ne lui lègue rien).

En ce qui concerne l'inventaire après décès les choses sont quelques peu inversées par rapport au testament. Le défunt n'ayant pas fait de testament, la famille demande au notaire d'établir un inventaire pour répertorier toutes ses possessions en vue d'un partage équitable entre les héritiers.
Le défunt n'étant pas là pour faire opposition, tous les enfants, même ceux qui auraient dû être déshérités sont présents et se partageront les biens. De plus, il est évident, à moins d'arrangements privés, et toujours pour les mêmes raisons, que les enfants illégitimes ne seront pas présents, ni dans l'inventaire après décès, ni bien sûr lors du partage.


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