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Ah ga ga gabouh ?
Les dispenses de parenté

Pour éviter des problèmes de consanguinité (mariage entre cousins par exemple) l'église exigeait en cas de litige que chacun des futurs mariés apportent la preuve qu'il n'existe pas de liens familiaux entre eux et ce au minimum à partir du quatrième degré suivant le droit canon (de même était interdit les mariages entre une veuve et un frère du défunt ou entre le parrain et la marraine d'un individu et ce même s'il n'y avait aucun lien familial entre eux deux).
Parfois, lorsqu'il y avait réellement un lien familial entre les futurs mariés, il fallait demander une dispense de parenté auprès de l'église. Un tel document est une manne pour le généalogiste car il permet de trouver d'un coup plusieurs générations même si c'est de manière sommaire : pas de date ou de lieu de naissance, de mariage ou de décès, uniquement des noms et les liens de parenté entre eux.

Ce document, s'il existe (vous en trouver référence normalement dans l'acte de mariage) se trouve en série G aux Archives Départementales (pour Paris vous les trouverez en série Z). Attention tout de même, la Révolution ayant voulu privé l'église de ses privilèges, cette dernière s'est dépêchée de rapatrier ce type de document au Saint-Siège plutôt que de les laisser entre les mains de gens qui pouvaient à tout moment les détruire (le droit civil étant différent du droit canon, certaines parenté, discutables pour l'église, pouvait très bien être accepté par le nouvel Etat et donc la dispense devenir caduque). Beaucoup de ces documents sont donc maintenant archivés au Vatican et il est quasiment impossible d'y avoir accès.

Et tiens, prend çà !
Mort au champ d'honneur

Un de vos ancêtres est parti à la guerre et n'en est jamais revenu et vous ne savez pas où il est mort, ni quand ou bien vous aimeriez savoir ce qu'il s'est passé. Pas de panique des solutions existent pour trouver ces informations. Déjà, en ce qui concerne la Première Guerre Mondiale et si vous connaissez le régiment dans lequel a servi votre ancêtre, venez faire un tour sur ce site, très utile pour localiser des lieux de disparition ou de décès.
Sinon, pour pouvoir accéder au dossier militaire d'un de vos ancêtres (s'il en possède un), une seule adresse : le Service Historique de l'Armée de Terre, pavillon des Armes au Fort de Vincennes. Vous pourrez y trouvez notamment le grade, les états de services (décorations, campagnes) des pièces d'état-civil ou bien s'il a eut ou non une pension. Attention : Pour des recherches avant la Révolution, il vous faudra savoir le régiment dans lequel votre ancêtre a servi.
Si votre ancêtre était dans la marine l'adresse est un petit peu différente : Service Historique de la Marine, pavillon de la Reine au Fort de Vincennes. Attention, vous pouvez aussi trouvez ces renseignements dans les Archives des ports d'attache (Brest, Lorient, La Rochelle, Bordeaux, etc) ou bien aux Archives Régionales Maritimes (Cherbourg, Brest et Toulon).

Les jolies colonies de vacances .... merci papa, merci maman ...
Les anciennes colonies

Pour effectuer des recherches dans les anciennes colonies françaises, nul besoin de se rendre en Algérie, en Syrie ou à Madagascar. Une seule adresse : le Centre des Archives d'Outre-Mer, chemin du Moulin de Testas, 13090 Aix-en-Provence Cédex. Si vraiment vous n'y trouvez rien, essayez alors à Nantes (voir l'adresse un tout petit peu plus loin) mais je ne vous promets rien.

Attention : Concernant l'Algérie, les actes d'état-civil fait après 1832 sont restés en Algérie !

Si vous voulez voir si l'acte de l'un de vos ancêtres se trouve au Centre des Archives d'Outre-Mer, allez voir sur le site du Ministère de la Culture. Par contre les actes ne sont pas diffusées par Internet, il faut vous rendre sur place.

En ce qui concerne les français qui naissent, se marient ou meurent hors de France, leur actes sont enregistrés au Consulat du pays en question et versés ensuite aux Archives du ministère des relations extérieures, sous-direction de l'état-civil, 5 et 6 rue Louis Barthou, 44035 Nantes.


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