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Moi Tarzan, toi Jeanne ?
Les prénoms

Voici un chapitre où il y a de quoi se perdre : les prénoms. Est-ce que cela peut vous aider ? Je l'ignore, mais voici quelques pièges assez courant (ou que vous risquez de rencontrer ou moins une fois) :

  • Il arrive souvent que le prénom usuel ne soit pas le premier prénom mais le deuxième ou même le troisième (parfois même il s'agît d'un prénom autre que ceux cités dans l'acte de naissance, voir même un surnom). Dans ce cas, il arrive bien souvent que ce soit le prénom usuel qui soit utilisé dans un acte de mariage ou de décès alors que l'individu a été enregistré dans son acte de naissance avec son vrai prénom. Méfiez-vous donc et gardez à l'esprit que les second et troisième prénoms sont tout aussi important que le premier.
  • Lorsqu'un enfant mourait en bas âge (ce qui n'était pas rare par le passé) les parents, pour conjurer le mauvais sort (ou parce qu'ils étaient du genre têtu), redonnaient quelques fois à l'enfant suivant le prénom de l'aîné décédé.
    C'est ainsi que j'ai découvert dans ma généalogie un enfant décédé 3 mois avant sa naissance (!!!). Jusqu'à ce que je me rende compte qu'il s'agissait en fait du décès de son frère aîné qui portait le même prénom.
    D'autres fois, ils inversaient juste les prénoms. Ainsi si l'enfant Jean, Pierre décédait en bas âge, le suivant recevait les prénoms de Pierre, Jean ou bien Jean-Pierre.
  • Il peut arriver aussi que, même sans décès, deux enfants d'un même couple reçoivent le même prénom. Dans ce cas, il est bien souvent fait une distinction entre les deux. Ou bien l'un des deux est appelé par son deuxième prénom ou bien le premier est surnommé "l'aîné".
    Si on pousse le développement un peu plus loin, j'ai déjà vu dans une généalogie sur un site Internet (hélas, je ne me rappelle plus lequel et je ne peux même pas vous certifier que cela ait réellement eu lieu) deux garçons de la famille DUPONT prénommés tous les deux Jean, épouser deux filles de la famille DURANT toutes les deux prénommées Marie (les noms et prénoms sont factices). Essayez donc de vous y retrouver par la suite si vous trouver l'acte d'un enfant né de Jean DUPONT et de Marie DURANT ! Dans ce cas, il faut se référer aux dates de naissance des parents (ne vous fiez pas à leur âge, ils sont quelques fois approximatifs) ou à tout autre signe distinctif comme le lieu de résidence par exemple.

Ne les oubliez pas
Les personnages secondaires

Le parrain et la marraine :

Ne négligez surtout pas ces deux personnages. Lorsqu'une piste s'arrête faute de documents, c'est peut-être grâce à eux que vous pourrez continuer à remonter dans le temps. En effet, il arrive bien souvent que le choix des parrains et marraines se porte sur des membres de la famille : frère ou sœur plus âgés, cousin ou cousine ou bien oncles ou tantes paternels ou maternels. Si vous ne trouvez pas de traces des parents de l'enfant (je vous rappelle que le parrain et la marraine apparaisse dans l'acte de baptême), vous pouvez exploiter les renseignements concernant ces deux nouveaux personnages. Peut-être avec eux aurez-vous plus de chance.
Il se peut aussi que le parrain et la marraine soit étrangers à la famille. Dans ce cas, si les parents les ont choisi, c'est pour une bonne raison. S'il s'agît d'amis de la famille, il y a de forte chance que l'un des parents que vous recherchez soit le parrain ou la marraine de l'un des enfants de ces amis de famille avec peut-être, sur ce nouvel acte de baptême, des renseignements différents qui pourraient vous aider. Le parrain et la marraine peuvent aussi être des voisins, dans ce cas, si le lieu de résidence est donné celà peut vous donner une nouvelle orientation pour vos recherches.

Les témoins :

Que se soit sur un acte de naissance, de mariage ou bien de décès, il y a toujours des témoins. Ces témoins ont, en généalogie, une grande utilité. Ils sont soit de la famille (et dans ce cas le lien de parenté est précisé), soit des amis de la famille (pourquoi irions-nous prendre des étrangers pour célébrer les grands évènements de notre vie !), soit des voisins ou des connaissances (employeurs ou employés en rapport avec la famille, notables de la commune, etc). En fait ce sont tous des personnes appartenant à un petit cercle fermé gravitant autour de l'individu que vous êtes en train d'étudier et qui ont tous un rapport quelconque : soit par le sang (ou par alliance), soit par la proximité géographique, soit par le travail. Autant de sources qu'il sera possible d'étudier si jamais les documents vous permettant de remonter dans votre arbre généalogique viennent à manquer.

Grrrr !
Un manque cruel d'informations

Peut-être avez-vous découvert (ou découvrirez-vous) sur un acte, un manque de renseignements concernant l'un des parents, voir même des deux parents du style : un acte de naissance sur lequel ne figure que les noms et prénoms des deux parents, sans rien de plus. Tout d'abord, vérifiez dans les autres actes du document que vous avez entre les mains, s'il s'agît juste d'un oubli de la part du curé ou de l'officier d'état-civil ou bien d'une habitude de ce dernier. Profitez en, puisque vous avez le document devant vous, pour rechercher d'autres enfants issus de ce couple : peut-être y trouverez-vous plus de renseignements !
Si la chance ne vous sourit pas et que vous continuez à faire choux blanc, dirigez-vous vers les actes notariaux pour rechercher un contrat de mariage au nom des parents. Si vous ne trouvez rien, essayez de sauter une génération et cherchez un testament ou un inventaire après décès au nom de l'un des grand-parents et qui fait peut-être référence à l'un des parents que vous cherchez.
Si vraiment vous ne trouvez rien, recommencez vos recherches dans les communes environnantes (normalement, nos ancêtres n'étaient pas de grands voyageurs. Si aujourd'hui on peut aller à l'autre bout du monde en 24 heures, à l'époque, il fallait autant de temps sinon plus pour aller d'un village à l'autre pour peu que ce dernier soit éloigné de quelques dizaines de kilomètres seulement. La seule chose qui poussait nos ancêtres à s'exiler au loin était le manque de travail comme cela s'est produit au XIXème siècle au début de l'ère industrielle).


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