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Site à visiter.
Préambule

Avant tout il serait bon de savoir ce qui s'est passé durant cette période trouble. Pour cela, et bien que le Web regorge de site consacré à la Révolution Française, je vous propose deux sites qui n'ont rien à voir avec la généalogie mais touchent uniquement l'histoire :


Permettez moi aussi d'apporter ma petite pierre à l'édifice (c'est le cas de le dire) en vous narrant l'histoire de la Bastille.

Maintenant, un autre site qui lui peut vous intéresser : Avez vous des ancêtres qui ont été guillotinés à la révolution ?

Ah çà ira, çà ira ...
Ce qui a changé

La Révolution était dirigée contre la caste souveraine (la noblesse) mais aussi contre celle qui la soutenait : le clergé; et les insurgés n'auront de cesse de spolier ces derniers de leur biens et de leurs retirer tous leurs privilèges. C'est ainsi que la constitution des 3 et 14 septembre 1791 retira au clergé le pouvoir de tenir des registres pour les actes de baptêmes, mariages et sépultures (BMS) pour les remplacer par les actes de naissances, mariages et décès (actes d'état-civil). L'article 7 déclare que dorénavant, les officiers publics se substitueront au clergé dans la tenue de ces actes. Cela n'a bien sûr pas empêché l'église de continuer à enregistrer ses BMS.

Le plus déroutant pour les généalogistes, mis à part le fait que les actes d'état-civil sont, pendant une courte période, tenus sur des registres pré-imprimés et donc tout à fait impersonnels (c'est le début de l'administration moderne avec son lot de paperasse), est le nouveau calendrier créé par Fabre d'Eglantine. Heureusement, dans les divers livres traitant de la généalogie vous pouvez trouver des tables de conversion avec notre calendrier actuel, sinon allez à cette adresse où vous pourrez en un rien de temps convertir n'importe quelle date.

Halte aux racontars !
Contre une idée préconçue

Non, la révolution n'est en rien une barrière pour les généalogistes. Si dans la forme les révolutionnaires ont voulu faire table rase du passé, ils n'étaient pas fou au point de ne pas garder ce qui fonctionnait déjà. Ainsi, aucuns actes ne fut détruit (peut-être qu'un petit nombre, dans l'anarchie qui régnait à l'époque, ont été perdus ou détruits mais c'est très rare) et la tenue d'actes de naissances, mariages et décès ou de baptêmes, mariages et sépultures, peu importe le nom qu'on leur donne, ne commence pas avec la Révolution.
Ils ont simplement essayé d'ôter le maximum de privilège qu'avait l'église à l'époque notamment en donnant à l'Etat la charge de tenir les registres de BMS (Baptème-Mariage-Sépulture) qui deviennent à l'occasion des registres d'état-civil (Naissance-Mariage-Décès).


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